Le métier d’illustrateur est une profession qui attire chaque année de très nombreux candidats. Et pour cause : c’est un métier créatif qui bénéficie d’une très grande reconnaissance dans le monde artistique. Mieux, être illustrateur permet de laisser libre cours à son imagination et permet de mettre en pratique sa passion : le dessin. Pourtant, le métier d’illustrateur est très souvent idéalisé et il est même parfois difficile d’imaginer quels sont exactement ses conditions de travail, sa charge de travail ou même son salaire. Or, il est indispensable de connaitre exactement comme se déroule une vie d’illustrateur avant d’imaginer faire une carrière dans ce domaine d’activité. On fait le point.
Une vie professionnelle qui peut se révéler particulièrement compliqué en début de carrière
Plusieurs études menées par le ministère de la culture sorti il y a peu ont démontré que depuis près de quinze ans, le nombre d’illustrateurs n’a cessé de grimper. Or, la même étude montre également que le salaire moyen de l’illustrateur, sur la même période, a également baissé. Cette étude montre qu’il est de plus en plus difficile de percer pour un illustrateur.
En effet, la concurrence est devenue particulièrement rude entre les différents professionnels de l’illustration, et il est de plus en difficile de se faire un nom. Et ce, malgré un recours toujours plus important au service d’un illustrateur.
L’illustrateur doit alors impérativement faire preuve de spécialisation… mais aussi de polyvalence, et ce pour répondre le plus possible aux appels d’offres. Assurer sa promotion dès ses études en école de dessin (nouer des contacts avec de futurs clients par exemple) permettra de lancer correctement sa carrière.
Un métier polyvalent qui permet d’exercer dans de nombreux domaines d’activité
Le métier d’illustrateur n’est pas un métier que l’on qualifie souvent de monotone ou d’ennuyeux. Au contraire : il s’agit d’un véritable métier-passion. Il permet de vivre de sa passion, du dessin et de la peinture.
C’est un métier qui offre également le possible d’exercer dans de très nombreux domaines d’activités. Les différents débouchés existants permettent de travailler tout aussi bien dans la publicité, la presse ou l’édition. L’on retrouve alors des illustrateurs chez les grandes agences marketing, dans les principaux titres de la presse nationale (on pense à Plantu notamment) ou dans les maisons d’édition.
Les compétences artistiques ou informatiques de l’illustrateur ainsi que son style déterminera le domaine d’activité dans lequel il exercera.
Contrats et freelancing ? La routine de travail d’un illustrateur
Dans la très grande majorité des cas, l’illustrateur est un indépendant. Cela signifie qu’il ne possède aucun contrat (ni CDD ni CDI). Il doit alors démarcher ses potentiels clients et vendre son talent. Il peut également répondre à des appels d’offres ou travailler pour des agences intermédiaires.
Cet aspect du métier d’illustrateur fait qu’il n’existe pas de routine spécifiquement lorsque l’on exerce cette activité. Il ne faut pas s’attendre à suivre un traditionnel métro-boulot-dodo lorsque l’on est illustrateur.
Il faut alors faire preuve d’indépendance, de curiosité et de relationnel pour établir des contacts avec ses clients et obtenir des contrats d’illustration.
La rémunération d’un illustrateur, quant à elle, dépend énormément de son expérience, de son relationnel et de sa capacité à entretenir des relations professionnelles avec plusieurs clients. Au début de sa carrière, un illustrateur peut espérer gagner environ 2000 euros net. À la fin de celle-ci, il peut toucher environ 4000 euros, voire bien plus pour ceux qui ont percé et travaillent pour de grands groupes marketing.
Ainsi, un illustrateur possède des conditions de travail bien différentes aux autres métiers dits « salariés ». En effet, il est le plus souvent freelance et doit alors démarcher ses clients. Cela lui permet alors de profiter d’une grande liberté. Cependant, la concurrence est rude dans le monde de l’illustration, et se faire un nom peut être compliqué.